Le bien-être animal
« Être humaniste, c’est considérer les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité, pas comme des choses ou des objets. Torturer ou maltraiter un animal, c’est donc torturer ou maltraiter une part de notre humanité ». Les animaux sont considérés doués de sensibilité et non plus comme un bien meuble depuis 2014.
Vice-Président du groupe d’études parlementaire sur la condition animale, Olivier Falorni a beaucoup travaillé pour lutter contre la maltraitance animale.
En novembre 2016, alerté sur des situations de maltraitance animale dans les abattoirs français par des vidéos diffusées par l’association L214, il a déposé une demande de commission d’enquête sur les conditions d’abattage des animaux dans les abattoirs français. Président de cette commission, au bout de six mois d’auditions, de déplacements et d’un travail remarquable des commissaires, un rapport a été rendu et une proposition de loi relative au respect de l’animal en abattoir, déposée. Elle a été adoptée en janvier 2017 (petite loi).
En 2021, à travers une proposition de loi transpartisane, ont été obtenus l’interdiction de la vente de chiots et de chatons en animalerie, l’encadrement de la vente d’animaux en ligne, l’aggravation des sanctions applicables pour abandon, pour sévices graves et actes de cruauté envers un animal, la fin de l’exploitation commerciale d’animaux sauvages dans les cirques itinérants et delphinariums.
Mais le député Olivier Falorni a souhaité aller plus loin avec des mesures qu’il a défendues comme :
- – la sortie progressive de l’élevage ultra intensif et notamment en cages (parfois de
la taille d’une feuille A4 !), - – les conditions d’abattage des animaux avec la nécessité d’un contrôle vidéo
obligatoire - – l’expérimentation animale qui « utilise » encore en 2024 des chiens ou des singes et qui doit impérativement aller vers des méthodes substitutives qui existent.
Il est monté au créneau contre des pratiques barbares telles que le broyage des poussins vivants, la castration des porcelets à vif ou la chasse à la glu.
Pour cela, il a beaucoup travaillé avec les associations de protection qu’il avait réunies lors d’une conférence en 2018 (Fondation Brigitte Bardot, L214, OABA- Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs).