France Bleu – Agressée à son domicile de La Rochelle, une surveillante de prison cherche à déménager pour sa sécurité

Agressée à son domicile de La Rochelle, une surveillante de prison cherche à déménager pour sa sécurité.

Une surveillante de la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré a été agressée à son domicile rochelais par un ancien détenu qu’elle ne connaissait pas. La victime veut aujourd’hui déménager.

Une surveillante de la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré a été agressée le 25 juin dernier à son domicile de La Rochelle par un ancien détenu qu’elle ne connaissait pas.
Il s’agit d’un ancien détenu du centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne. Il s’en était pris à l’agent des services pénitentiaires à son domicile et l’avait même menacé de mort, . L’homme vivait semble-t-il à proximité et l’avait déjà insultée à plusieurs reprises quand elle était dans son jardin. Mais ils ne se connaissaient pas, et ne s’étaient jamais croisés en détention.
Le jour de l’agression il s’était présenté à son domicile en état d’ébriété s’était déshabillé et lui avait un jeté un verre à la tempe, ce qui avait entrainé une interruption totale de travail de 3 jours pour la surveillante. Depuis l’agresseur a été condamné, le 11 juillet et écroué. Il écope de 12 mois de prison dont 8 mois avec sursis , d’une interdiction d’approcher la victime et d’une injonction de soins.

Le syndicat FO pénitentiaire s’insurge « les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire sont devenues les cibles
privilégiées des voyous autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des établissements pénitentiaires » écrit Ludovic Lillo le représentant du personnel Force Ouvrière de la maison centrale de Saint-Martin de Ré. Il a adressé ce 18 juillet un courrier au député rochelais Olivier Falorni. Dans ce courrier, il explique que la surveillante ne peut loger à son adresse habituelle pour protéger ses intérêts, sa sécurité et celle de sa famille.
Un attaché parlementaire recevra la surveillante lundi pour tenter de l’accompagner dans ses démarches de relogement.

Pour lire l’article sur francebleu.fr