France Bleu – Après une nouvelle réunion l’avenir s’éclaircit pour l’Ephad public de Saint-Martin de Ré

L’avenir de l’Ephad de Saint-Martin de Ré semble s’éclaircir. Une réunion a eu lieu entre la direction de l’hôpital, le département, l’ARS, les élus réthais et le député Olivier Falorni. Outre le maintien de l’unité protégée, un objectif a été fixé pour augmenter le nombre de lits.

 

« Du positif » c’est ce qui ressort de la réunion organisée hier, jeudi 21 décembre 2023, au sujet de l’Ephad public de Saint-Martin de Ré (Charente-Maritime). Une réunion à laquelle a participé la direction du groupe hospitalier Littoral-Atlantique, mais aussi des représentants du département, de l’Agence Régionale de Santé (ARS) ainsi que les élus de l’île de Ré et le député Olivier Falorni.

 

Depuis cet automne l’avenir de l’établissement public s’est assombri. La direction de l’hôpital et l’ARS a ainsi acté la suppression de l’unité protégée pour les malades de Parkinson et d’Alzheimer. Une décision qui a provoqué une levée de bouclier de la part des élus locaux mais aussi des familles des résidents, des syndicats et plus largement des habitants de l’île de ré. Une manifestation s’est encore tenue pas plus tard que mardi dernier devant l’Ephad.

 

Une mobilisation qui a payé, avec une première annonce en fin de semaine dernière. Olivier Falorni, le député, avait obtenu de la Ministre des solidarités le maintien de l’unité protégée. La réunion qui s’est tenue hier a permis d’éclaircir encore un peu l’avenir de l’établissement. Lionel Quillet, le président de la Communauté de Communes explique ainsi qu’un objectif a été acté sur l’augmentation du nombre de lits de l’Ephad« On a expliqué qu’on ne comprenait pas pourquoi il y aurait des fermetures de lits alors que la demande est là, et même en augmentation » explique l’élu.  Il ajoute que de son côté la Communauté de Communes est prête à mettre à disposition des logements pour les soignants.


Le département a rassuré sur son engagement financier explique aussi Lionel Quillet.

 

La conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge se dit, elle, satisfaite de cette réunion. Elle explique que la direction de l’hôpital a annoncé l’arrivée d’une cadre de santé le 2 janvier prochain. Une bonne nouvelle pour le management de la structure, gérée le plus souvent à distance depuis deux ans explique-t-elle. Une nouvelle réunion est prévue en mars. « On va rester vigilant. On va regarder précisément, ce qu’il se sera passé entre janvier et mars » annonce Véronique Richez-Lerouge. Enfin, pour l’ensemble des Ephads publics du département les tarifs ont été revus à la hausse +2% sur le tarif différencié, jusqu’à + 15% sur le tarif libre annonce Véronique Richez-Lerouge. De quoi améliorer le financement des structures, dont celle de Saint-Martin. L’enjeu, désormais, pour la conseillère départementale, c’est d’améliorer l’image de l’établissement, donner envie de travailler au sein de l’Ephad pour les futurs candidats.

 

Recruter des soignants c’est aussi la clé pour le maire de Saint-Martin. Pour Patrice Déchelette il faut travailler sur l’attractivité de l’ephad, le redynamiser pour être compétitif et attirer des soignants. Lui aussi est sorti rassuré et « soulagé » de la réunion. « La demande est là, maintenant il faut avoir des blouses blanches face aux cheveux gris » déclare l’édile. Il confirme lui aussi l’objectif acté : 135 lits d’ici la fin de l’année 2024.

 

Actuellement, l’Ephad de Saint-Martin de Ré dispose de 108 lits.

 

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