France Bleu – Le député Olivier Falorni : « sur la fin de vie, ce que nous voulons, c’est maintenant, et en même temps »

Le député MODEM de Charente-Maritime Olivier Falorni rencontre le Premier ministre ce mercredi, pour aborder le sujet de la fin de vie. François Bayrou veut séparer le texte de loi en deux partie, l’une sur les soins palliatifs, l’autre sur l’aide active à mourir, ce que refuse le parlementaire.

 

« Sur la fin de vie, ce que nous voulons, c’est maintenant et en même temps » martèle Olivier Falorni, entouré de 9 autres députés de différents bords politiques, ce mardi 28 janvier à l’Assemblée Nationale. Ils s’offusquent de la volonté du Premier ministre de séparer le texte de loi en deux parties, avec d’un côté les soins palliatifs, et de l’autre l’aide active à mourir. Le député de Charente-Maritime apparenté MODEM rencontre François Bayrou ce mercredi 29 janvier, pour échanger sur le sujet.

 

En début de semaine, 200 personnalités, en partie issue de la majorité présidentielle, ont signé une lettre envoyée à François Bayrou, pour un vote en faveur d’une unique proposition de loi. Parmi les signataires**, d’anciens ministres, de nombreux députés, ou encore l’actuelle présidente de l’Assemblée Nationale**, Yaël Braun-Pivet. « Ce que nous ne voulons pas, c’est dans longtemps et séparément » a martelé Olivier Falorni devant les journalistes ce mardi.

 

Olivier Falorni va maintenir son offensive devant François Bayrou, ce mercredi, au cours de leur rendez-vous. Les deux personnalités politiques, apparentées au même mouvement, le MODEM, sont en désaccord sur la manière de légiférer autour de la fin de vie. « Nous considérons que la scission des deux textes est un véritable risque de diversion pour masquer une volonté d’abandon » soutient le député de Charente-Maritime.

 

Lui souhaite que les convictions personnelles du Premier ministre n’entrent pas en compte dans le débat : François Bayrou s’est prononcé contre le suicide assisté. Olivier Falorni a redéposé une proposition de loi à l’Assemblée Nationale au cours de l’été 2024, quelques semaines après l’arrêt des débats liés à la dissolution de juin.

 

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