France Info – Fin de vie : le député Olivier Falorni demande la tenue d’un référendum face à un « sabotage qui ne dit pas son nom »
« Il y a urgence. Ne pas reconnaître l’urgence, c’est une forme d’indécence », dénonce Olivier Falorni, député apparenté MoDem, samedi sur franceinfo, qui est à l’origine de propositions de loi sur la fin de vie.
« Nous sommes dans l’enlisement, peut-être qu’il faut recourir au référendum », appelle samedi 18 octobre sur France Inter(Nouvelle fenêtre) le député apparenté MoDem Olivier Falorni, à l’origine des propositions de loi sur la fin de vie.
La conférence des présidents du Sénat a reporté l’examen des propositions de loi sur les soins palliatifs et sur la création d’une aide à mourir, qui devait s’ouvrir lundi à la chambre haute. Un nouveau report dû au calendrier surchargé par la discussion budgétaire. « Il y a urgence. Ne pas reconnaître l’urgence, c’est une forme d’indécence », dénonce Olivier Falorni, qui estime qu’il y a « une forme de sabotage qui ne dit pas son nom ».
Selon le député centriste, « le groupe LR [au Sénat] majoritaire fait tout pour que ce débat n’ait pas lieu ». Il en appelle « maintenant à l’exécutif ». « Le gouvernement a des semaines dédiées, ils peuvent inscrire dans l’ordre du jour du Sénat ces deux textes importants » qui portent sur les soins palliatifs et l’instauration d’une aide à mourir, explique-t-il.
Si ça ne devait pas être le cas, Olivier Falorni propose la tenue d’un référendum. « Pour éviter que ce référendum ne se transforme en plébiscite pour ou contre le président, je pense qu’il faudrait soumettre le texte qui a été adopté par l’Assemblée nationale de façon transpartisane au mois de mai », avance-t-il.