Le JDD – Olivier Falorni, député : « La loi sur la fin de vie doit résonner avec les préconisations de la convention »

Engagé de longue date pour une aide active à mourir, le député Olivier Falorni espère que cette mesure soutenue par la convention citoyenne sur la fin de vie sera présente dans le projet de loi annoncé, ce matin, par Emmanuel Macron.

 

Au lendemain de la remise du rapport sur la fin de vie par la convention citoyenne, Emmanuel Macron a pris la parole pour en féliciter ses membres et annoncer « l’acte II » de ce débat national. Le président de la République souhaite un projet de loi d’ici à la fin de l’été et l’adoption d’un plan décennal sur les soins palliatifs. Présent lors de cette conférence de presse, le député appartenant au groupe MoDem et indépendants Olivier Falorni, président de la mission d’évaluation de la loi « Claeys-Leonetti », se montre satisfait de ces annonces.

 


Quel bilan tirez-vous de cette convention ?
Je suis admiratif devant le travail fourni. En marge de la conférence de presse du président de la République, j’ai eu le plaisir d’échanger avec beaucoup de conventionnels et c’était passionnant. C’est une petite France, ce qui était d’ailleurs l’intention originelle de la convention. Sans l’organisation de cette dernière et l’égide du Conseil économique, social et environnemental (Cese), la démarche d’une loi sur la fin de vie aurait été plus compliquée. Ce qui en ressort, c’est une adhésion massive à l’aide active à mourir, avec 76 % des conventionnels en faveur de cette mesure. Je note aussi un consensus sur les dissensus, puisque 92 % d’entre eux ont approuvé le rapport final. Cela signifie que même les personnes opposées à l’aide active à mourir ont reconnu la qualité du processus. Même minoritaires, ils ont approuvé et se sont écoutés pendant neuf sessions. C’est une belle leçon pour l’Assemblée nationale…

 

Pour lire la suite sur lejdd.fr