Le Phare de Ré – “Ça n’a pas de sens de scinder le texte en deux”
Le Premier ministre François Bayrou a exprimé son intention de scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux textes distincts : l’un dédié aux soins palliatifs, l’autre à l’aide à mourir.
Cette décision, annoncée le 21 janvier, a suscité des réactions contrastées, notamment du député de la première circonscription Olivier Falorni, rapporteur de la proposition de loi. « Ça n’a pas de sens, ni de cohérence, de scinder ce texte en deux. L’un ne va pas sans l’autre. C’est une stratégie dilatoire en contradiction avec le président de la République, les parlementaires signataires et la convention citoyenne », décrit-il.
Le député craint ainsi un report de l’examen du texte qui réjouirait les opposants à la loi. « Ce que je souhaite, c’est que François Bayrou fasse la même chose que Michel Barnier, qui n’était pas un fervent défenseur de ce texte. Il faut mettre ses convictions personnelles de côté et agir en homme d’État », conclut Olivier Falorni.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est également opposée à cette séparation. Malgré les critiques, le gouvernement a réaffirmé son engagement à faire avancer le projet rapidement, selon la porte-parole Sophie Primas. Cependant, cette démarche risque de retarder davantage les débats parlementaires.
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