Le Phare de Ré – Les recettes du pont pour payer les pistes cyclables ?
Olivier Falorni a déposé une proposition de loi sur le champ d’application de l’écotaxe.
Deux milliards d’euros sur quatre ans. Voilà la somme que le gouvernement a annoncée vendredi 5 mai pour son plan vélo et mobilités. Objectif : favoriser la pratique et la filière, notamment en doublant la longueur du réseau cyclable. Cela tombe bien : à l’échelon local, les élus rétais prévoient justement dans leur schéma directeur cyclable d’ajouter 22 km de pistes du quotidien aux 138 km existants.
Coût de l’opération : 7 millions d’euros. Un montant qui pourrait bientôt être financé par le droit départemental de passage du pont de l’île de Ré, dit « écotaxe ». Dans une proposition de loi, déposée vendredi 5 mai, le député Olivier Falorni préconise ainsi d’ajouter « l’aménagement et l’entretien de pistes cyclables en site propre en revêtement ni cimenté, ni bitumé, permettant le développement de la pratique du vélo du quotidien » à son champ actuel d’application.
« On n’a pas de difficultés à utiliser l’écotaxe mais il reste des moyens à dépenser », reconnaît Lionel Quillet, président de la communauté de communes. Il a travaillé de concert avec le député pour préparer cette proposition de loi, écartant notamment l’idée d’élargir encore davantage le champ d’application. « C’est déjà tellement miraculeux que l’écotaxe existe toujours, on n’allait pas trop en demander. On est resté sur l’essentiel. »
Reste à savoir quand cette proposition pourrait être soumise au vote. « Il y a embouteillage, ça pourrait être compliqué de la mettre à un ordre du jour », reconnaît Olivier Falorni. Il y voit cependant un « signal politique » et n’exclut pas de la transformer en amendement au prochain projet de loi de finances, débattu à partir d’octobre.
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