Proposition de loi visant à faire évoluer la profession de sage-femme

Le 5 mai 2021, journée mondiale des sages-femmes, j’ai cosigné une proposition de loi visant à faire évoluer la profession de sage-femme.

 

Elles font naître. A nous de les reconnaître. C’est pourquoi, en cette date symbolique, j’ai souhaité m’associer à la démarche de ma collègue, Annie Chapelier, afin que la profession de sage-femme, parmi les plus appréciées de nos citoyens, garante de ce moment unique de la naissance, puisse être enfin reconnue à sa juste valeur.

 

Alors qu’en France cette profession est considérée comme une profession médicale dans le code de la santé publique, la réalité est loin d’être aussi claire. En effet, la profession de sage-femme se situe aujourd’hui entre le secteur médical et le secteur paramédical.

 

La proposition de loi que j’ai cosignée est donc née de la nécessité d’entériner la profession de sage-femme comme une profession médicale physiologique à part entière. Dans cette perspective, cette proposition de loi vise à faire évoluer la formation initiale, le statut ainsi que les compétences des sages-femmes pour répondre à leur degré de responsabilités et de connaissances.

 

La promotion des maisons de naissance et l’amélioration des parcours de soins en périnatalité sont également des ambitions au cœur de cette proposition de loi et qui servent un seul et même objectif : répondre au mieux à la santé génésique des femmes.

 

Pour lire la proposition de loi