Question écrite – Difficultés des entreprises liées aux foires et salons

J’ai attiré l’attention de Monsieur le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance sur la situation des organisateurs de foires et salons ainsi que tous les métiers satellites de cette activité.

 

Depuis la courte reprise de leur activité et avec l’application d’un protocole strict et l’obligation d’application du passe sanitaire auxquels ils se sont soumis, la profession se sentait plutôt confiante quant à la reprise.

 

En effet, après une reprise tant espérée de leur activité de septembre à décembre 2021, les dernières annonces gouvernementales avec le retour des jauges à compter de janvier 2022 a vu leurs espoirs douchés. Même si le secteur n’est pas directement concerné, l’incertitude demeure. Conséquence, le report immédiat du salon Maisons et Objet puis des annulations et des reports en cascade : Rétromobile, Sival, Eurobois, les Bis de Nantes, Muséum Connection, Carrefour de l’eau..). Plus de 130 évènements sont concernés. Ce secteur qui se portait plutôt bien avant la crise sanitaire a pu bénéficier des aides gouvernementales.

 

Cependant, cette politique de stop and go les concernant met à mal le secteur qui se fragilise et se fragilisera encore dans les prochains mois. Les aides ne sont pas suffisamment adaptées pour la filière. En effet bien que les entreprises ne réalisent pas de chiffre d’affaires à cause du report des salons, la plupart d’entre elles ne peuvent faire la demande de chômage partiel car elles continuent de faire travailler leurs salariés pour des futurs projets.

 

Afin de stabiliser la situation jusqu’à la reprise définitive, les professionnels ont déposé des propositions telles que la mise en place de la mesure « couverture du manque à gagner » comme celle mise en place par l’Italie avec rétroactivité. Ils proposent également la mise en place de l’aide aux paiements des charges ou encore un délai supplémentaire de remboursement des échéances du PGE.

 

Devant une perte cumulée de chiffre d’affaires de l’ordre d’un milliard d’euros ainsi que les retombées économiques sur les territoires, je lui ai demandé comment répondre à l’urgence des conditions à mettre en œuvre pour la survie de ce secteur.