Question écrite – Lecture pour les personnes concernées par un handicap visuel

J’ai attiré l’attention de Madame la Ministre de la Culture sur une importante et persistante inégalité de l’accessibilité à la culture et tout particulièrement à la lecture pour les personnes concernées par un handicap visuel.

 

Les ouvrages en braille, qui constituent un support crucial pour ces personnes, sont très coûteux à produire, en moyenne 700 euros contre entre 100 et 300 euros pour un livre classique. C’est pourquoi le Centre de transcription et d’édition en braille (CTEB) de Toulouse avait espéré être soutenu financièrement par l’État, en appliquant la loi dite « Lang » de 1981 aux livres en braille et en fixant un « prix unique du livre ». Malgré les promesses, l’État tarde à accompagner ce secteur. Le CETB, qui finance cette initiative uniquement par ses fonds propres, voit son modèle économique mis en danger. Ce manque de soutien financier pose ainsi un frein au développement et à l’accessibilité de la culture pour les malvoyants.

 

Or l’État s’était fixé pour objectif de faciliter l’accès aux livres pour les personnes en handicap visuel, en mettant en place un portail dédié. Il convient de rappeler qu’à ce jour, moins de 8 % des livres diffusés en France sont accessibles aux personnes souffrant de ce handicap. Cette situation est un frein à l’égalité des chances d’accès à l’éducation et à la formation.

 

Aussi, je lui demande de clarifier les mesures que le Gouvernement compte mettre en place en urgence afin à la fois d’encourager et de permettre aux entreprises et aux associations de pouvoir subsister financièrement et d’améliorer l’accès à la culture pour les personnes concernées par un handicap visuel.

 

Pour prendre connaissance de la réponse de la Ministre