Question écrite – Rémunération des psychologues hospitaliers

J’attire l’attention de Monsieur le Ministre de la Santé et de la Prévention sur la faiblesse de la rémunération des 16 000 psychologues de la fonction publique. Les psychologues hospitaliers sont titulaires d’un bac+5. Ils appartiennent à la filière socio-éducative.

 

 

Actuellement, leur rémunération en début de carrière s’élève à 1 919 euros brut, à l’indice 390, comme les infirmiers à bac+3. À titre d’exemple, en 1995, l’indice de rémunération des psychologues était supérieur de 35 points à celui des IBODE, IADE et masseurs-kinésithérapeutes (indice 314). Aujourd’hui il est inférieur de 32 points (422) à celui de ces professions et même de 55 points à celui des IADE et sages-femmes. Ces écarts salariaux perdurent ensuite tout au long de leur carrière. La fonction publique hospitalière, comme les métiers du secteur de la santé, traverse une crise profonde, avec des difficultés de recrutement des professionnels et des démissions en nombre. Bien évidemment, la faible rémunération pratiquée entretient cette désaffection pour certaines carrières dans la fonction publique hospitalière. Les psychologues n’échappent pas à cette situation. Ils ont d’ailleurs de plus en plus tendance à se détourner de l’hôpital public alors que, paradoxalement, les besoins sont croissants.

 

D’autre part, compte tenu du fait que les psychologues hospitaliers n’ont pas bénéficié des revalorisations de leur déroulement de carrière dans le cadre du Ségur de la santé, ce secteur connaît désormais une perte d’attractivité croissante. Afin de revaloriser une profession qui souffre du manque de reconnaissance et de considération, il serait opportun d’adopter une politique salariale motivante et encourageante pour redonner du sens à l’activité des psychologues.

 

Aussi, il souhaite savoir quelles mesures envisage de prendre le Gouvernement, et dans quel calendrier, à l’égard des psychologues hospitaliers.

 

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