Ré à la Hune – Le festival l’Île aux Livres remporte un beau succès

Pour cette 15e édition, fort réussie, Joschi Guitton et Stéphane Guillot ont innové, réussissant ainsi à dynamiser la fréquentation et rajeunir leur public, avec mangas et ateliers. Les conférences ont aussi fait carton plein.

 

Les organisateurs accueillaient samedi 5 août, Samuel Benchetrit, un invité d’honneur dans la digne lignée de ses prédécesseurs, venu dédicacer Chroniques de l’asphalte, dont le 4e tome est récemment paru. Les élus, qui se sentent tous concernés par le succès récurrent de cet événement culturel de qualité étaient présents et la pluie a raccourci les discours : Lionel Quillet, président de la CdC, Olivier Falorni, député La Rochelle-île de Ré, Véronique Richez-Lerouge et Patrice Raffarin, conseillers départementaux, ainsi que Gérard Juin, Patrice Déchelette et Patrick Rayton respectivement maires, du Bois-Plage, de Saint-Martin et de La Couarde.

 

A la suite de cette rapide inauguration, la remise des prix a eu lieu. Le Prix île aux Livres/Ré à la Hune fut remis à Marie-Béatrice Gauvin par Lionel Quillet pour Eclairer la pénombre, suivi par le Prix île aux Livres/France Bleu La Rochelle décerné à François Henri Désérable par Olivier Falorni pour L’Usure d’un monde. Les ouvrages avaient été préalablement reliés par les ateliers de la Librairie Quillet, ainsi que le roman de Samuel Benchetrit qui était, lui, hors catégorie.

 

Une centaine d’auteurs, connus, inconnus, célèbres, ou moins célèbres, des nouveaux mais aussi des fidèles revenant chaque année, ont honoré de leur présence ce salon qui leur permet d’être en contact avec leur public ou de se faire connaître. Des auteurs venus de tous horizons, intéressés par la littérature ou l’histoire ou un autre domaine, mais toujours passionnés, une multitude d’univers chaleureux à rencontrer et dans lesquels voyager durant ces deux jours et demi. Les auteurs s’autoéditant sont accueillis dans ce salon, ce qui est assez rare dans ce genre de manifestation pour être souligné. Les visiteurs, peutêtre un peu aidés par un temps exécrable, sont venus nombreux et les dédicaces et les échanges sont allés bon train tout le week-end.

 

Après dix-sept ans d’existence, ce 15e Salon est devenu Festival du Livre, un événement festif qui cherche à attirer de jeunes lecteurs, preuve en est, la présence de trois mangakas français : Kalon, Mimo Peyrani et Mig qui attirèrent de nombreux amateurs. Autre nouveauté, les ateliers créatifs pour enfants et moins jeunes, sur des sujets variés allant de l’initiation au pastel aux maths apprivoisées, sans oublier l’atelier où apprendre à dessiner les héros de Wakfu. Gratuits, ils furent pris d’assaut.

 

Ce salon, dont la notoriété s’accroît d’année en année, nécessite un travail considérable sur tous les plans : technique, organisation, communication… et n’existerait pas sans la cinquantaine de bénévoles, bien rôdés et efficaces, qui le prennent en charge avant, pendant et après l’événement. Les plaisirs terrestres n’étaient pas négligés pour autant puisque deux foodtrucks assuraient la restauration sur place dont l’un, consacré aux gaufres, fit le bonheur de François-Henri Désérable !

 

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