Sud-Ouest – Elle voulait reposer auprès de ses chiens

Le sort de Chantal Gazaigne, décédée en 2021, reste dans une impasse juridique. Mais les lignes pourraient bouger à l’Assemblée nationale.
 

Elle avait tout prévu. Chantal Gazaigne, petite dame du Sud Gironde décédée le 20 septembre 2021, à l’âge de 83 ans, avait un souhait plus que tout autre : reposer avec ses chiens, compagnons d’une vie, au cimetière animalier de Cadaujac. Un an après, ses cendres restent entreposées aux pompes funèbres, à Langon, dans l’attente d’une hypothétique solution, la réglementation funéraire interdisant de partager une sépulture avec des animaux, fussent-ils familiers. Un droit funéraire percuté par un débat de société en puissance.

 

Le sort de Chantal Gazaigne n’était pas passé inaperçu, suscitant de l’empathie au-delà des rangs des associations locales de défense des animaux. Pour preuve, une pétition en ligne compte à ce jour près de 38 000 signatures. Mi-octobre, réunis devant le Grand Théâtre à Bordeaux, les sympathisants de l’association Cookie Cat Cies ont glané 500 paraphes supplémentaires. « Quand vous l’expliquez aux gens, une majorité ne comprend pas que ce soit interdit », relaie sa présidente Sophie Llado, connaissance de Chantal Gazaigne, qu’elle croisait dans les allées du cimetière animalier.

 

Pour lire la suite sur sudouest.fr