Sud-Ouest – La cause animale, un sujet de plus en plus politique

En quelques années, la question du bien-être animal est pleinement entrée dans le débat public. Selon un récent sondage, pour la présidentielle, 47 % des électeurs disent que les propositions d’un candidat sur ce sujet pourraient influencer leur vote.
 

Créer une autorité administrative indépendante dédiée à la protection des animaux. Mettre fin à tout élevage en cages, au profit de l’élevage avec accès au plein air. Interdire les longs transports d’animaux vivants au sein de l’Union européenne. Voici quelques-unes des 22 mesures que l’association de lobbying Convergence Animaux Politique, CAP, a mises en ligne ce lundi sur son site, à l’attention des candidats à la présidentielle.

 

Si elle est peu connue du grand public, cette structure est de plus en plus identifiée par les parlementaires. « Nous travaillons pour 22 ONG, comme l’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages) , la Flac (Fédération des luttes anticorrida), le Réseau des Centres de soins de la faune sauvage… dont nous faisons connaître le travail aux décideurs, explique Melvin Josse, directeur de CAP. Nous comptons cinq salariés, organisons des conférences, des petits-déjeuners, proposons une aide aux députés ou sénateurs qui envisagent des propositions de loi sur le sujet. Notre objectif est de renforcer le lien entre les politiques et les groupes de défense de la cause animale, de créer un réseau d’alliés. »

 

Le directeur de CAP ajoute : « Nos arguments sont de plus en plus pris en compte par les politiques, même quand ils ne sont pas d’accord sur le fond. »…

 

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