Le Phare de Ré – Une nouvelle opportunité pour l’aide à mourir

Après une interruption brutale causée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, sa présidente Yaël Braun-Pivet a annoncé que le texte sur la fin de vie sera à nouveau discuté fin janvier 2025. « Je suis satisfait qu’il soit de nouveau à l’ordre du jour. Quand je l’ai appris, j’ai pensé à beaucoup de personnes que j’avais pu rencontrer, notamment Loïc Résibois (le 24 septembre, Loïc Résibois, atteint de la maladie de Charcot, est décédé aux Portes-en-Ré. Il était devenu le symbole de la lutte pour le droit à mourir dans la dignité, Ndlr)  », déclare Olivier Falorni, député de Charente-Maritime et rapporteur du projet de loi.

Il se dit optimiste quant aux chances de voir le texte repris dans sa forme originale. « Le souhait de Michel Barnier était de reprendre là où l’on s’est arrêté avant la dissolution, donc il y a de fortes chances que nous reprenions le texte que j’avais déposé.  »

Le débat sur l’aide à mourir est particulièrement unique par sa nature transpartisane, un aspect souligné par Olivier Falorni. « Ce débat pourra donner une image plus positive des parlementaires. Il est profondément transpartisan et repose sur des opinions et non des consignes de vote. »

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