Chantier ex-Enedis : le principe de précaution doit prévaloir

J’ai saisi le Préfet dès le 8 novembre dernier pour lui demander d’intervenir au sujet des émissions potentiellement nocives émanant du chantier de déconstruction rue Marcel Paul.
 
Ce chantier a été autorisé par la délivrance d’un permis de construire accordé par le Maire de La Rochelle, par ailleurs responsable de la sécurité et de la salubrité publiques sur sa commune.
 
Aujourd’hui, les réponses apportées par les opérateurs publics et privés ne sont pas suffisamment rassurantes pour ceux qui sont à proximité de ce chantier. Ces émissions nauséabondes provoquent des maux multiples à des degrés divers, suivant la vulnérabilité des personnes exposées.
Les inquiétudes des riverains, des parents d’élèves et des communautés éducatives des établissements à proximité directe du chantier doivent être mieux entendues et donner lieu à des décisions appropriées.
 
Dans ces circonstances, le principe de précaution doit prévaloir.
 
Ce chantier ne peut et ne doit pas reprendre tant que des assurances tangibles et rigoureusement documentées sur sa non-dangerosité n’auront pas été clairement données par les autorités compétentes.