L’avis du Comité d’éthique « est une étape importante pour le chemin de l’aide active à mourir », salue le député Olivier Falorni
Olivier Falorni, député (non inscrit) de Charente-Maritime, a affirmé mardi 13 septembre sur franceinfo que l’avis du Comité d’éthique « est une étape importante pour le chemin de l’aide active à mourir ». Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé la création d’une convention citoyenne sur la fin de vie en octobre, le Comité d’éthique juge possible une « aide active à mourir » strictement encadrée. Olivier Falorni estime qu’il faut faire évoluer la loi Claeys-Leonetti : « Nulle part dans le monde, la loi française actuelle ne sert de référence », souligne-t-il alors que « de nombreux pays en Europe et sur la planète légifèrent » en s’inspirant « de l’exemple belge ».
franceinfo : Êtes-vous satisfait de l’avis du Comité d’éthique ?
Olivier Falorni : Oui, c’est une avancée très importante que cet avis rendu par le Comité d’éthique ce [mardi] matin. Je veux saluer l’honnêteté intellectuelle, notamment de l’un de ces deux rapporteurs, Alain Claeys, puisqu’il est l’un des co-auteurs de la loi actuelle, dont j’avais souligné les failles, les insuffisances lors de la présentation de ma proposition de loi.
Ce que je veux saluer, c’est effectivement ce qui est dit dans cet avis qui correspond parfaitement à l’esprit et même quasiment mot pour mot au texte dont je suis le rapporteur.