Le Phare de Ré – De nouveaux locaux pour l’unité médico-judiciaire

Un nouveau jour s’offre au médecin légiste Maxime Bouriat et à son équipe (deux assistantes, un médecin en 1,45 équivalent temps plein, un psychologue à 70 % et une association d’aide aux victimes tous les matins). Depuis juin dernier, ils ont intégré de nouveaux locaux, leurs conditions de travail en étant nettement améliorées. Et pour cause, au sein de l’hôpital Saint-Louis, cette unité médico-judiciaire (UMJ) avait trouvé refuge en… sous-sol, dans des locaux exigus et inadaptés à leur mission, essentielle aux victimes de violences et au suivi judiciaire en découlant.

 

C’est désormais dans les murs de l’hôpital Marius-Lacroix que cette UMJ accueille les victimes adressées sur réquisition judiciaire. Dans les prochaines semaines, ils pourront aussi recevoir les victimes sans réquisitions judiciaires.

 

« Pour certains, pousser les portes d’un commissariat de police ou d’une gendarmerie équivaut forcément à dépôt de plainte. Demain, elles pourront venir consulter d’elles-mêmes », confie la justice. L’objectif est clair pour Valérie Bénéat-Marlier, directrice du groupe hospitalier Littoral atlantique, présente pour l’inauguration ce lundi 16 septembre. « Passer de 1 500 personnes accueillies par an à 3 000. »

 

Cette UMJ départementale bénéficie d’un double financement : des ministères de la Santé et de la Justice. Elle permettra un accueil plus efficace des victimes, notamment des mineurs. Un accès direct au jardin permettra à ces derniers de ne pas croiser les adultes. Leur parole sera entendue salle Mélanie, auprès d’officiers de police judiciaire spécialement formés. Ce qui pourra constituer des preuves supplémentaires dans le suivi judiciaire des cas de violences intrafamiliales. Au-delà du volet judiciaire, cette UMJ permettra surtout une prise en charge complète de la victime grâce à un parcours en un lieu unique.

 

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