Marianne – La toute première proposition de loi de la nouvelle Assemblée concerne… la fin de vie

Le député Modem de la Charente-Maritime, Olivier Falorni, a annoncé ce vendredi 19 juillet avoir déposé la première proposition de loi de la 17e législature de l’Assemblée nationale. Cette dernière porte sur « l’accompagnement des malades et de la fin de vie », un projet devenu caduc à la dissolution.

 

Au lendemain de l’ouverture de la 17e législature de l’Assemblée nationale, le député Modem de la Charente-Maritime, Olivier Falorni, a annoncé ce vendredi 19 juillet avoir déposé une « première proposition de loi ». Cette dernière porte sur un combat qu’il menait déjà avant la dissolution, à savoir « l’accompagnement des malades et de la fin de vie ».

 

« Ce texte vise à poursuivre le chemin brutalement interrompu par la dissolution. Elle reprend donc intégralement le texte voté par la commission ainsi que tous les amendements adoptés en séance », se félicite le député fraîchement réélu dans un message publié sur X (ex-Twitter). Olivier Falorni avait notamment été rapporteur de la mission d’évaluation de la loi Clayes-Leonetti de 2016, qui avait notamment créé de nouveaux droits pour les personnes en fin de vie.

 

Depuis, le député martèle qu’il est favorable à une nouvelle législation sur la fin de vie et qu’il souhaite voir mis en place une « aide à mourir ». « Ce que nous appelons l’aide à mourir, lorsque la personne s’auto-administre le produit, c’est une personne qui veut mourir parce qu’elle va mourir », affirmait-il en juin dernier, lors des débats au palais Bourbon.

 

Pour rappel, les élus avaient débattu du projet de loi en première lecture jusqu’au 7 juin dernier, soit deux jours avant l’annonce d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée. Concernant l’aide à mourir, les députés ont notamment supprimé la possibilité pour un proche du malade ou une personne tierce d’administrer la substance létale, « estimant que cet acte peut entraîner un traumatisme émotionnel et une charge psychologique considérables », peut-on lire sur le site vie-publique.fr.

 

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